Interférence analytique dans le dosage de l’ACTH : à propos d’un cas - 30/09/24
Résumé |
Introduction |
Les interférences analytiques sont fréquentes en immuno-analyse. Elles sont évoquées devant une discordance clinicobiologique. Dans ce contexte, nous rapportons le cas d’une interférence analytique détectée lors du dosage de l’ACTH.
Observation |
Il s’agit d’une patiente âgée de 40 ans, chez qui un syndrome de Cushing a été évoqué devant une répartition facio-tronculaire de la graisse et un acanthosis nigricans. Elle a un diabète de type 2 sous ADO et un arachnoïdocèle intrasellaire découvert il y a 2 ans sans insuffisance hypophysaire. Le bilan hormonal avait montré un cortisol libre urinaire ne dépassant pas 4 fois la limite supérieure de la normale, un cycle de cortisol normal et une ACTH « IMMULITE® » élevée à plusieurs reprises (de 64,7–167pg/mL). À la lumière des données clinicobiologiques et radiologiques, la suspicion d’une interférence analytique a été évoquée. Un nouveau dosage de l’ACTH « Cobas®6000 » revenait normal confirmant qu’il s’agissait d’une interférence analytique.
Discussion |
Les interférences analytiques en hormonologie sont principalement observées pour le dosage de la TSH et de la FT4 et sont rarement rapportées pour le dosage de l’ACTH. Il est important que le clinicien garde à l’esprit la possibilité d’interférence lorsque les résultats cliniques et de laboratoire sont discordants. Ainsi, la communication entre le clinicien et le biologiste demeure indispensable pour interpréter correctement les résultats.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 85 - N° 5
P. 427 - octobre 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?